S’il existe depuis le début du 20ème siècle une tradition de relations entre management et pratiques d’inspiration psychologique, celles-ci ont connu un tournant à la fin des années 1990 avec le recours grandissant à des formations de développement personnel et au coaching, pour soutenir des logiques d’individualisation et de responsabilisation des salariés. Pour pouvoir étudier ce type de dispositif, la sociologue doit dépasser les discours antagonistes auxquels elle est confrontée, entre ceux qui louent les bienfaits d’une expérience utile et fructueuse, et ceux qui dénoncent des formes de manipulation. C’est en se situant au plus près des situations concrètes de travail et d’existence qu’elle peut parvenir à saisir comment l’offre de développement personnel s’inscrit dans les trajectoires professionnelles et sociales de ceux et celles qui décident de s’y engager et de quelle manière elle contribue ou non à leur inflexion, tant subjectivement qu’objectivement. C’est ainsi, en analysant les formes de réception et d’usages qui en sont faits, qu’elle est la plus à même d’étudier les effets de ces pratiques sur les destins individuels et les logiques sociales.

Modalités pratiques :

• L'inscription est obligatoire via ce lien
• Un lien Teams sera envoyé aux participant·e·s avant le séminaire
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