Dans les relations parents/enfants et plus spécifiquement dans la cohabitation intergénérationnelle, pour des enfants, des adolescents et des jeunes adultes, qu’entend-on par autonomie ? La construction de l’autonomie correspond à l’aspiration et aux ressources que se donne l’individu pour édifier un monde à soi. La question se pose donc de savoir comment se construit et s’agrandit ce monde personnel ? L’espace est appréhendé comme relationnel. Dans une réflexion sur l’autonomie des acteurs, ceux-ci ne sont pas considérés comme des individus isolés mais inscrits dans des groupes et dans un ordre social. Trois dimensions sont à souligner, d’une part, les différents espaces de vie sont à mettre en lien, ils se définissent les uns par rapport aux autres. D’autre part, les interactions entre individus et groupes d’individus sont centrales : l’autonomie est relationnelle. Les interactions participent à la production du sens et des usages des lieux. Enfin, la temporalité est partie prenante de la structure de la vie quotidienne dans laquelle s’inscrit le processus d’individualisation. Le sens des lieux évolue au fil de la journée, des périodes de l’année, mais aussi d’événements (des naissances, des décès, une maladie…) qui viennent rebattre les cartes des relations et des places dans le groupe familial. 

• Une conférence d'Elsa Ramos, Maître de conférences en sociologie et membre du CERLIS, Université Paris Descartes.
• Discutante : Solène Mignon (doctorante)

Modalités pratiques :

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• Possibilité de suivre le séminaire à distance